Le CNRS
Accueil SHS
Autres sites CNRS
 
  Accueil > Projets intersites > Axe Analyse spatiale et société > Analyse spatiale et géogouvernance
 

•  Groupe « Analyse spatiale et géogouvernance.
                     L'utilité sociale de l'analyse spatiale »
   (resp. M. Masson-Vincent, D. Bley, N. Dubus)

Intérêt et objectifs du projet

Une thématique traverse l'ensemble des différents axes du programme de recherche du Laboratoire ESPACE  le développement durable , la durabilité. Appliqué au territoire, le concept de durabilité a introduit une nouvelle vision territoriale et conduit à concevoir de nouvelles démarches de gestion. Aux yeux des décideurs et des aménageurs, le territoire apparaît désormais comme un objet complexe, multi-niveau, multi-échelle, qui doit être étudié sous ses aspects sociaux, économiques, environnementaux et culturels. Les modes de gouvernance territoriale ont évolué concomitamment. Si l'on se réfère à la Déclaration de Rio, le 10 ème principe indique clairement que le public doit être impliqué dans les décisions concernant son espace de vie. Cette implication débouche sur la nécessaire mise en œuvre d'un processus de gouvernance , quel que soit le niveau d'échelle ou le type d'action à envisager. Le terme gouvernance est un de ces mots-valise actuels, dont les usages sont multiples et cachent souvent des enjeux idéologiques [CAS 01]. Dans son acception la plus neutre, il englobe tous les processus qui permettent aux individus ainsi qu'aux différents groupes d'intérêts de formuler leurs préoccupations et de parvenir à considérer leurs différences [UND 97], [GAG 06], [PUM 06]. Plus récemment, l'emploi du terme géogouvernance s'est diffusé dans les sciences politiques, au Canada principalement, pour dénommer les nouveaux modes de gouvernance des entreprises collectives, fondés sur la démarche participative et reposant sur le nouveau paradigme de développement prôné par la Déclaration de Rio (Centre interdisciplinaire de recherche et d'information sur les entreprises collectives, UQAM).

Cette nouvelle donne territoriale interpelle désormais les scientifiques en sciences sociales, tant au niveau conceptuel qu'au niveau d'une recherche tournée vers l'action. Il leur est demandé d'aider les aménageurs à définir non seulement des projets de territoire, mais des projets de territoire partagés par l'ensemble des acteurs. Les enjeux en terme de recherche sont multiples : rendre intelligible la complexité territoriale, produire de l'information pertinente, choisir les traitements qui, à partir de cette information, produiront de la connaissance utile à la compréhension du fonctionnement territorial et par voie de conséquence, à la prise de décision.

L'un des objectifs de ce groupe intersite est d'analyser la manière dont les scientifiques et plus spécialement les géographes, répondent à ces demandes et participent à la gouvernance territoriale. Le groupe souhaite ainsi s'interroger sur le rapport expert/chercheur dans ce contexte particulier de recherche appliquée. La question de la géogouvernance est donc considérée à la fois comme un principe pour l'action et comme un objet de recherche.

Aujourd'hui, les techniciens et ingénieurs des collectivités territoriales se réfèrent davantage aux instruments de traitement et de communication de l'information – SIG, analyse multicritère – qu'à l'analyse spatiale. Or, des géographes ont souligné les insuffisances spatiales et sémantiques des SIG dans les problématiques complexes : "le référentiel implémenté est cartographique 2D et non spatio-temporel 3D et 4D" [DUM 98]. Certains aménageurs émettent des critiques sur la représentativité de l'information géographique dans les SIG, ils jugent que les dynamiques, les flux, les mobilités, les réseaux ainsi que l'évolution du tissu urbain sont mal appréhendés [ROC 00].

Or, le SIG est, par essence, un outil carrefour, qui met en cohérence des données et permet
d'envisager le couplage de différentes méthodes d'analyse. De nombreux développements de chercheurs géographes et informaticiens ont prouvé qu'il est tout à fait possible de tirer un meilleur parti de la géomatique en intégrant des modèles, des méthodes et des techniques d'analyse spatiale dans les SIG : des analyses de visibilité, des modèles d'interpolations spatiales, des partitions de "Voronoi", des analyses de réseau. La perception des dimensions spatiales des problématiques territoriales n'est pas usuelle chez les gestionnaires du territoire et les décideurs, mais quand les enjeux spatiaux sont bien compris les outils géomatiques élaborés intègrent de très nombreuses et robustes fonctions d'analyse spatiale (SIG de la RATP à Paris, SIG des égouts de Paris, SIG de l'Agence de Bassin Seine-Normandie).

Pour gérer leurs espaces de vie, les sociétés ont besoin de connaître l'organisation de l'espace. La durabilité implique par ailleurs l'anticipation des dynamiques des territoires, qui nécessite des simulations spatiales. Si l'utilité sociale de la géomatique est reconnue [ROC 00], [THE 01], il n'en est pas encore de même pour l'analyse spatiale. Notre positionnement est de démontrer l'utilité sociale de l'analyse spatiale, tout au long de la chaîne de construction du projet de territoire, de démocratiser ce type d'analyse et de créer de nouvelles démarches d'analyse socio-spatiale permettant de tendre à la fois vers la durabilité des territoires et vers la géogouvernance.

 

Compétences du groupe sur la question

Le groupe intersite réunit des sociologues et des géographes qui ont une longue expérience du travail avec les collectivités territoriales. Au-delà des expertises et des consultances habituelles, les géographes de l'UMR ESPACE interviennent aux différents stades d'un projet de territoire [ALL 98], [BOIS 97], [DOM 05] ; en contribuant à la définition des enjeux de territoire (ex : participation aux Débats Publics sur la création de grandes infrastructures de transport, telle la ligne nouvelle LGV PACA) ; en réalisant un diagnostic territorial (ex : diagnostic socio-démographique de la ville de Nice dans le cadre de son PLU [ESP 03]) ; en modélisant et formalisant des connaissances expertes, permettant la mise en œuvre de scénarios d'aménagement du territoire (gestion de l'eau en pays sahélien, aménagement touristique, gestion spatiale de l'assainissement [GUI 95]) ; en contribuant au suivi et à l'évaluation d'un projet (ex : participation à la commission départementale du suivi de la DTA des Alpes-Maritimes, chargée de déterminer « les territoires de projet »). Leurs compétences méthodologiques en modélisation spatiale sont mobilisées pour aider à déterminer les espaces à enjeux ou bien tester l'impact sur l'espace de mesures projetées (ex : simulations, dans le cadre de la réalisation du Plan de sauvegarde communal de la ville de Nice, des effets des déviations du trafic urbain lors d'une catastrophe [VOI 05]). En développant des méthodes d'analyse spatiale 3D, ils collaborent à l'évaluation des paysages visibles et à leur prise en compte dans les documents d'urbanisme (ex : la visibilité de la mer à Vallauris Golfe-Juan : évaluation des servitudes de points de vue, identification et caractérisation des espaces offrant la vue sur mer, etc. pour prise en compte dans le PLU) et de planification (ex : recherche de méthodes d'évaluation des paysages visibles à partir de la route en Ligurie Occidentale, avec le Département Planification du Conseil Régional de Ligurie). Ils ont par ailleurs déjà appréhendé le problème du transfert de la connaissance entre experts, chercheurs, décideurs et autres acteurs, et réfléchi à la mise en œuvre du principe de l'approche participative [DUB 94]. Ces expériences portant sur des problématiques et des échelles variées ont nourri une réflexion théorique et méthodologique sur la place de la géographie et de l'analyse spatiale dans les processus de décision et les démarches participatives [FER 98], [MAS 94, 00], [DUB 03], [VOI 06], enrichie par les débats du Groupe Dupont et les échanges du colloque Géopoint « Décision et Analyse spatiale » [GEO 98].

De leur côté, les sociologues et anthropologues de l'UMR appartenant à l'équipe du DESMID, conduisent depuis de nombreuses années des recherches sur les interrelations que les sociétés humaines entretiennent avec leur espace de vie, et ils ont à ce titre acquis une expérience qui leur permet d'instaurer un dialogue avec les géographes sur la question de l'inscription territoriale des problématiques environnementales. Les collègues ont une forte implication dans la vie locale et participent activement à des actions de valorisation (CPIE d'Arles), interviennent dans les institutions locales (Parc Naturel Régional de Camargue) ou encore ont établi des partenariats avec des instituts de recherche appliquée (Tour du Valat). Ils ont par ailleurs développé à partir de terrains tels que la Camargue ou de façon plus générale des zones humides, une réflexion sur les questions environnementales qui aborde en particulier la question de la gouvernance à travers l'étude des politiques mises en place par les collectivités territoriales et de la mobilisation des populations par le biais de mouvements associatifs, comme en attestent par exemple la recherche conduite sur les conflits d'aménagement dans la région camarguaise [CLA 03] ou encore le projet réalisé dans le cadre du PEVS sur la gestion de l'eau en méditerranée [PIC 05].

Les recherches conduites dans chacun des sites sur les territoires durables, présentées dans les programmes de site, serviront de base au travail de recherche du groupe intersite.

 

Positionnement du groupe par rapport aux recherches existantes

Notre projet s'inscrit dans les problématiques de recherche des département SHS et EDD. Sur certains aspects, notre problématique est proche de celle d'autres Laboratoires, comme par exemple l'UMR ESO, sur les enjeux sociaux des SIG [ROC 00] ou l'UMR THEMA, sur les enjeux du couplage décision-instrumention géomatique dans les démarches participatives en aménagement [SED 02], m ais elle dépasse le cadre de la géomatique pour se situer au niveau de l'analyse spatiale. L'analyse spatiale, telle que nous la considérons, n'est pas qu'un ensemble de techniques et de méthodes de modélisation ; c'est un parti, un projet de recherche qui a pour finalité de déterminer en quoi les caractères spatiaux des phénomènes participent à l'organisation de l'espace. Notre objectif est de démontrer que l'analyse spatiale apporte un éclairage particulier sur les systèmes territoriaux, complémentaire à d'autres et indispensable au déroulement des processus de décision en aménagement, de l'identification des enjeux à la phase de communication. Cette entrée dans la problématique de la géogouvernance reposant sur les méthodes et outils de l'analyse spatiale est l'originalité de notre approche. La démonstration de son utilité pour l'aménagement de territoires durables et de son apport aux processus de géogouvernance s'impose pour nous au moment où le concept d'espace est délaissé au profit de celui de territoire, voire remis en cause [GIR 99]. Il s'agira également, à partir de la problématique du réchauffement climatique et de ses impacts sur l'occupation du sol, de réfléchir à la manière dont la connaissance experte du scientifique peut être mobilisée dans la planification territoriale [ NOR 00].

Les socio-anthropologues participeront à ce débat sur l'analyse spatiale et la géogouvernance en se situant à une échelle différente de celle généralement utilisée par les politologues qui ont investi ce champ de recherche. L'objectif sera de s'éloigner du niveau macro et de se situer à un niveau local [SAR 00] en s'intéressant à la façon dont les populations construisent au quotidien leur rapport à leur environnement dans un jeu de représentations et d'interactions avec les élus. Il ne s'agira pas d'effectuer une analyse des politiques par le bas, mais plutôt de tenter de décrire les diverses modalités de cette démocratie participative comme fondement d'une géogouvernance, en examinant, en particulier, en quoi la qualité de vie peut être un concept opératoire pour aborder les interfaces entre démocratie et durabilité des territoires. [BLE 05, 06].

 

Programme de travail et attendus

Il importe en premier lieu de définir ce que l'on entend par géogouvernance, sa finalité et ses moyens. L'objectif de la géogouvernance apparaît double : d'une part, contribuer à la définition des enjeux de territoire dans l'optique de la durabilité, en privilégiant l'éthique territorialiste ; d'autre part, informer et former le gestionnaire comme le citoyen, pour assurer la compréhension des enjeux du territoire et associer le citoyen aux décisions. Comment théoriser cette approche ? Comment organiser le transfert des résultats des chercheurs/experts vers les acteurs de l'espace dont le citoyen ?

Dans un premier temps, il sera procédé à un inventaire des points de vue développés sur la gouvernance territoriale dans la communauté scientifique en général et dans les différents sites d'ESPACE en particulier. La réflexion se focalisera sur le rapport expert/chercheur dans le cadre d'une recherche appliquée sous-tendue par deux finalités 1) œuvrer dans le sens de la durabilité territoriale, 2) contribuer à la construction de savoir et de savoir-faire indispensables à la conception de projets partagés ; ce savoir-faire devant être rigoureux, robuste et reproductible. Les regards croisés sur cette question ainsi que les retours d'expérience effectués sur un panel d'études retenues seront le point de départ d'une trame conceptuelle géographique et trandisciplinaire.

Dans un second temps, il s'agira de démontrer l'apport de l'analyse spatiale à la géogouvernance en proposant des exemples d'analyse spatiale et socio-spatiale utiles à chaque phase de la conduite d'un projet de territoire : formulation des problèmes, identification des enjeux de territoire en fonction des acteurs, simulation des actions envisagées, communication. La démarche d'analyse chaînera différentes méthodes et différents outils. Ainsi, des méthodes de traitement de la connaissance comme l'analyse de discours, le traitement statistique des données, l'approche par les systèmes à base de connaissances, la modélisation systémique, seront potentiellement utilisées en complément d'outils de représentation et traitements spatiaux des phénomènes. Ces outils auront un rôle «d'ascenseur » de l'information des experts aux populations et décideurs et vice-versa, l'objectif étant de donner les moyens à tous d'une véritable compréhension des devenirs possibles du territoire, en mettant à disposition les connaissances permettant d'évaluer les tenants et aboutissants de la prise de décision. Le travail réflexif portera également sur ces outils, leur construction, leurs atouts mais aussi les biais engendrés par leur usage, les dérives potentielles de la géogouvernance, souvent dus à l'absence d'évaluation des résultats graphiques et visuels proposés pour les prises de décision. L'un des attendus est l'élaboration de grilles d'évaluation croisant les objectifs à atteindre pour la mise en œuvre d'une géogouvernance et des indicateurs d'atteinte d'objectifs ; il s'agira d'évaluer le degré de réussite des processus de géogouvernance à partir de l'utilisation faite des productions de l'analyse spatiale, et d'en tirer les conclusions en terme pragmatique comme en terme théorique.

 

Composition du groupe :

Nom Prénom

Statut

Site

Bley Daniel

CR

Aix-Marseille 2 - Arles

Bonnefoy Jean-Luc

PR

Aix-Marseille 1

Bridier Sébastien

MCF

Aix-Marseille 1

Charre Joël

PR

Avignon

Cheylan Jean-Paul

DR

Avignon

Christofle Sylvie

MCF

Nice

Douguedroit Annick

PR

Aix-Marseille 1

Dubus Nathalie

MCF

Nice

Ferrier Jean-Paul

PR

Aix-Marseille 1

Maignant Gilles

CR

Nice

Masson-Vincent Michelle

PR

Aix-Marseille 1

Robert Samuel

IE CNRS

Nice

Voiron Christine

PR

Nice

 

Références bibliographiques majeures

[ALL 98] ALLIGNOL F., DUMOLARD P., GLEYZES C., MASSON M. (1998), La Révision du Plan d'occupation des Sols du secteur Nord Ouest de Grenoble , Equipe SIG-LAMA , IUFM de Grenoble, et Mairie de Grenoble ; Bornes informatiques à la Mairie et ses Annexes ainsi que dans les bibliothèques municipales.

[BLE 05 ] BLEY D., VERNAZZA-LICHT N. (2005), « La qualité de vie : actualité et enjeux d'un concept » in Cadre de vie et travail. Les dimensions d'une qualité de vie au quotidien (D.Bley éd), Edisud, coll. Ecologie Humaine, pp. 13-24.

[BLE 06 ] BLEY D., VERNAZZA-LICHT N. (2006), « Villes et qualité de vie » In  Villes et Environnement (Dorier-Apprill E. ed.), Paris, Armand Colin, collection DIEM , pp. 109-116.

[BOIS 97] BOIS E., DUMOLARD P., MASSON M. (1997), Un SIG pour faire vivre l'information , Equipe SIG-LAMA , IUFM de Grenoble, et AURG (Agence d'Urbanisme de la région grenobloise, CD Rom.

[CAS 01] CASSEN B. (2001), le Monde diplomatique juin 2001, p. 28.

[CLA 03] CLAEYS-MEKDADE C. (2003), Le lien politique à l'épreuve de l'environnement. Expériences camarguaises , Ecopolis n°2, éd PIE-Peter lang, Bruxelles, 240 p.

[DOM 05] DOMERGUE R., SANTI F., VOIRON-CANICIO C., OLIVIER F., MALLEA P., STACCINI P., CLAQUIN A., DUTOZIA J., MASSENA. (2005), « Optimisation des services d'urgence en période de catastrophe », 3ème Congrès méditerranéen des urgences médicales , Nice.

[DUB 03] Dubus N, Chamussy H. (2003) , «  Géographie et outils d'aide à la décision pour l'aménagement socio-environnemental » , Géosphères (Annales de Géographie de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth), vol.21-22, pp. 19-40.

[DUB 98] Dubus N. (1998) , Introduction de l'atelier « Traitement de l'information spatiale et aide à la décision  » , Géopoint 98 “ Décision et Analyse Spatiale ” , Groupe Dupont, Université d'Avignon, actes du colloque Géopoint .

[DUB 97] Dubus N, Guigo M. (1997) , «  Mise au point d'outils d'aide à la décision dans un environnement de résolution de problèmes : la gestion des déchets ménagers » , Revue de Géographie Alpine n°2 , Université de Grenoble 1.

[DUB 97] Dubus N, Guigo M, Legeard B. (1997), « Aide à la décision dans la gestion des eaux usées et des déchets ménagers » , PPSH 95-97 , CNRS Rhône-Alpes, , 60 p.

[DUB 97] DUBUS N. (1997) , «  De la théorie du développement durable à sa mise en application : exemple d'un système-expert d'aide à la gestion des ressources en eau en pays sahélien », Communication au séminaire de Marrakech , Action Intégrée Franco-Marocaine « Les montagnes marocaines et françaises », IGA, Université Grenoble1.

[DUB 95] Dubus N. (1995) , «  Le transfert de la connaissance pour la réalisation d'un système expert » , Actes du colloque Théo Quant .

[DUB 94] Dubus N . (1994), Développement d'un système expert dans le processus de planification des ressources en eau au Burkina Faso , thèse de doctorat , Institut de Géographie Alpine, Grenoble 1, 380 p.

[DUM 98] DUMOLARD P., GUIGO M. (1998), « Aide à la décision territoriale. L'information pour l'action ». Géopoint 98 , Groupe Dupont, Université d'Avignon , pp. 16-21.

[ESP 03] Laboratoire ESPACE-Nice (2003), « Diagnostic socio-démographique de la Ville de Nice », PLU de Nice .

[FER 98] FERRIER J.-P. (1998), « Perspectives géographiques et prospectives », Géopoint 98 , Groupe Dupont, Université d'Avignon, pp. 329-332.

[GAG 06] LE GALES P. (2006), « Gouvernement et gouvernance des territoires », Problèmes Politiques et Sociaux n° 922.

[GEO 98], GEOPOINT 98 (1998), Décision et Analyse spatiale , Groupe Dupont, Université d'Avignon, p. 373.

[GIR 99] GIRAUT F. (1999), « LOADDT : le sacre de l'approche territoriale et la relégation de l'approche spatiale » , Montagnes méditerranéennes n° 9, Université de Grenoble, pp.41-43.

[GUI 95] Guigo M, Davoine PA, Dubus N., Guarniéri F. (1995), Gestion de l'environnement et système expert , Masson , 181 p.

[GUI 92] Guigo M, Davoine PA, Dubus N, Guarniéri F. (1992) , « Géographie et systèmes experts: aide à la décision dans la gestion spatiale de l'environnement », PPSH 91-92 , CNRS Rhône-Alpes, 138 p.

[JOE 01] JOERIN F., NEMBRINI A., REY M-C., DESTHIEUX G. (2001), « Information et participation pour l'aménagement du territoire », Revue Internationale de Géomatique 11/2001, pp. 309-332.

[UND 97] UNDP (1997), Governance for sustainable human development, A UNDP policy document , United Nations Development Programme : http : //magnet.undp.org/policy/chapter1.htm ).

[MOI 06] MOINE A. (2006), « Le territoire comme système complexe : un concept opératoire pour l'aménagement et la géographie » , l'Espace Géographique 2006-2, pp. 115-132.

[MAS 94] MASSON M. (1994), « Développement territorial et valeur environnementale en Haute montagne. L'exemple du massif du mont Blanc », Les dossiers de la revue de Géographie Alpine , n° 14, Valeur environnementale et système territorial, pp. 18-20.

[MAS 00] MASSON M., DEBRAY B. (2000),   Gratianopolis : jeu d'aménagement autour du schéma directeur de la région Urbaine grenobloise  , maquette, Equipe SEIGAD de l'UJF, IUFM de Grenoble, Ecole des Mines de Saint Etienne et Syndicat Mixte pour l'Elaboration et le Suivi du Schéma directeur de la région urbaine Grenobloise, CD Rom.

[MAS 98] MASSON M. (1998), « Citoyenneté et Géographie, quels liens  ? Exemple de la révision de documents d'urbanisme de la région grenobloise », Géopoint 1998 , Groupe Dupont, Université d'Avignon, pp. 188-194.

[MAS 00] MASSON M. (2000), « S'informer, comprendre les enjeux spatiaux : le rôle des multimédias en géographie dans la vulgarisation de ses résultats », Communication au 29 ème Congrès de l'UGI de Séoul 14-18 Août 2000. 

[MAS 02] MASSON M. (2002), « Développement durable et Sciences sociales », Communication invitée au Colloque franco-canadien sur Le Développement Durable , Ecole des Mines de Saint-Etienne.

[NOR 00] NORRANT C. et DOUGUEDROIT A. (2006), « Monthly and Daily Precipitation trends in the Mediterranean Basin (1950-2000)  » , Theoritical and Applied Climatology , 83, 1-4, pp. 89-106.

[ROC 00] ROCHE S. (2000), Les enjeux sociaux des systèmes d'information géographique , L'Harmattan, Coll. Géographie Sociale, 157 p.

[PUM 06] PUMAIN D., PAQUOT T., KLEINSMAGER R. (2006), Dictionnaire La ville et l'urbain , Economica Anthropos, Coll. Villes.

[MAT 05] MATHIEU N., GUERMOND Y. (2005), La ville durable, du politique au scientifique , Coll Indisciplines de l'Association Natures Sciences Sociétés-Dialogues, 285 p.

[PIC 05] PICON B. (2005), La gestion de l'eau en Méditerranée : quels liens entre les forums de la “société civile” ? Une comparaison interdisciplinaire , Programme PEVS-CNRS, Rapport multigraphié.

[SAR 00] DE SARDAN O. (2000), « Anthropologie. Anciennes méthodes, nouveaux objets », Le Courrier de la Planète , n°58.

[SED 02] DE SEDE M.-H. (2002), Géographie, territoires et instrumentation : état des lieux, réflexions épistémologiques et perspectives de recherche , Besançon, Université de Franche-Comté, habilitation à diriger des recherches.

[THE 01] THERIAULT M., PRELAZ-DROUX R. (2001), « Utilisation des SIG en aménagement du territoire», Revue internationale de Géomatique , pp. 303-308.

[VOI 05] VOIRON-CANICIO C., OLIVIER F. (2005), « Anticiper à l'aide d'un SIG, les conséquences de la paralysie urbaine en temps de catastrophe : application à la Ville de Nice », In Systèmes d'information géographique et gestion des risques , Paris ISTED, pp. 55-58.

[VOI 06] VOIRON-CANICIO C. (2006), « L'espace dans la modélisation des interactions nature-société », Actes du Colloque international Interactions nature-société, analyses et modèles , La Baule.

 

 

Annuaire

ESPACE : Étude des Structures, des Processus d'Adaptation
et des Changements de l'Espace

Imprimer Contact Plan du site Crédits Accueil